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APERO : une campagne pour étudier la pompe biologique de carbone

Campagne en mer, en Atlantique Nord-Est, en juin-juillet 2023 pour mieux comprendre la capacité de l’océan à absorber et stocker le carbone dans un contexte de changement climatique.

La campagne océanographique APERO (« Assessing marine biogenic matter Production, Export and Remineralization: from the surface to the dark Ocean”) sillonnera l’Atlantique Nord Est à bord des NO Pourquoi Pas ? et Thalassa, du 02 juin au 15 juillet 2023. Cette campagne en mer fait partie du projet du même nom, projet APERO, financé par l’ANR sur une période de 2022 à 2026 et impliquant une quinzaine de laboratoire français et étrangers dont 120 scientifiques.

Cette campagne est plus précisément centrée sur la zone PAP (Porcupine Abyssal Plain); une station anglaise permanente située à (58°N, 16°W).  Le départ des navires est synchronisé avec les efflorescences phytoplanctoniques au moment du maximum de la pompe biologique de carbone ; là où l’export particulaire de carbone vers l’océan profond est maximum. C’est précisément l’objectif de cette campagne : mieux comprendre la capacité de l’océan à absorber et stocker le carbone dans un contexte de changement climatique.

Une grande variété d’instruments sera employée à bord pour effectuer des observations et des prélèvements dans la couche mésopélagique, entre 200 à 2000 mètres de profondeur. Les données obtenues alimenteront la construction d’une base de données exhaustive et seront couplées à des techniques de biologie moléculaire innovantes. Ces données sont utilisées pour caractériser et quantifier le carbone contenu dans la neige marine (les particules qui chutent dans la colonne d'eau), pour identifier les espèces marines et les fonctions biologiques in fine impliquées pour modéliser précisément les flux de carbone associés à leurs déplacements et leur consommation par les organismes dans la colonne d'eau.

Les CDS-IS-IMEV et CDS-IS-Coriolis, Centres de Données et Services du pôle ODATIS, participent à la gestion de certaines données :

  • les données biogéochimiques alimenteront la construction d’une base de données, gérée par LEFE-CYBER, rattaché au CDS-IS-IMEV,
  • les données Argo, les données gliders ainsi que les données temps réel des deux navires, par le CDS-IS-Coriolis.

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